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10 expressions de nos voisins les Belges à connaître

Elle n’est qu’à quelques centaines de kilomètres d’ici et, pourtant, le français qui s’y parle peut s’avérer quelque peu… surprenant. La Belgique regorge de mots et d’expressions en tous genres. Souvent à la croisée du néerlandais et du français, ces drôles de belgicismes donnent vie au quotidien des habitants de ce petit pays au charme fou. Zoom sur les dix expressions belges à connaître impérativement avant peut-être de vous y rendre durant ces vacances estivales.

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Belgium vs Switzerland

La Belgique n’est qu’à quelques centaines de kilomètres de la Suisse et, pourtant, le français qui s’y parle peut s’avérer quelque peu surprenant.

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Carré blanc
Pauline Bienfait

1. «La drache»
S’il est bien un mot qu’utilisent souvent nos voisins du nord, c’est celui-ci. Il «drache» quand il pleut des cordes. Autant dire que ce mot fait partie du vocabulaire de base dans un pays où il est préférable de se munir d’un petit parapluie.

2. «Douf»
Toujours dans le registre de la météo, «faire douf» signifie qu’il fait un temps très lourd. Par temps d’orage ou de canicule, ce mot revient régulièrement. «Eh bien, il fait douf ici!» 

3. «En stoemelings»
Cette expression d’apparence un peu complexe découle du mot néerlandais «stom» qui signifie littéralement «sans parler, muet». Faire quelque chose «en stoemelings», c'est donc le faire en douce ou en cachette. «Maman, j’ai surpris Antoine en train de fumer en stoemelings». L’expression peut aussi faire référence à une action illégale. 

Les belgicismes

Les mieux, c'est de parvenir à garder ses frites dans le sachet et de les déguster sur la Grand-Place de Bruxelles. 

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4. «Ne pas avoir toutes ses frites dans le même sachet»
Outre la référence immanquable à la spécialité culinaire belge par excellence, dire de quelqu’un qu’il «n’a pas toutes ses frites dans le même sachet» signifie qu’il n’a pas toute sa tête. Ou qu’une personne est un peu à l’ouest. 

5. «Des carabistouilles»
Une expression utilisée à tout âge. En Belgique, dire des «carabistouilles» signifie raconter des bobards ou des sornettes. Attention toutefois à l’utiliser correctement! Les «carabistouilles» font référence à des mensonges amusants ou farfelus. «Tu dis n’importe quoi, tu me racontes des carabistouilles!»

6. «Un kot»
Voilà un mot qui fait partie intégrante du vocabulaire quotidien de l’étudiant belge. En néerlandais, «kot» signifie «petit abri» ou «niche». Aussi étrange que cela puisse paraître, un «kot» désigne donc une colocation. Mais c’est également un verbe! «Je kote avec Marianne et Benjamin, ce sont mes cokotteurs.» Eh oui!

7. «J’ai un boentje pour toi»
Avoir le béguin pour quelqu’un, il n’y a pas de meilleur équivalent. «Boentje» vient du flamand «boontje» qui signifie «petit haricot». 

Fêtes étudiantes

En Belgique, les étudiants belges font la guindaille!

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8. «Guindailler»
Ou comment faire la fête. Le verbe «guindailler» fait référence aux grandes fêtes estudiantines en Belgique. «Faire la guindaille» signifie donc faire la fête joyeusement. 

9. «Dikkenek»
Il est enfin venu le moment de dévoiler la signification du nom du célèbre film belge devenu culte. Du mot «dikke» qui signifie «gros» et «nek» qui signifie «cou», qualifier une personne de «gros cou» veut dire qu’elle est imbue d’elle-même. En gros, qu’elle a pris la grosse tête ou le melon. 

10. «On se dit quoi!»
Pour finir en beauté, voici l’expression qui peut s’avérer délicate au quotidien pour un Belge à l’étranger… «Se dire quoi» signifie qu’il est prévu d’en reparler ou de se tenir au courant de quelque chose. «Sandra, que veux-tu que j’apporte pour le repas demain?" – «Oh je ne sais pas encore, je te dis quoi!» 

Par Pauline Bienfait publié le 10 juillet 2022 - 08:29, modifié 28 juin 2023 - 12:04