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La mannequin Alizée Gaillard enceinte et plus glamour que jamais

Après la conquête des podiums et des plateaux de cinéma à Los Angeles, Alizée Gaillard se prépare pour une autre aventure: la maternité. Sans filtre, la plus Américaine des Valaisannes se livre.

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La Valaisanne Alizée Gaillard attend son premier enfant. Oxana Alex

A 35 ans, l’actrice et mannequin attend son premier enfant avec son partenaire, l’entrepreneur californien Jorge David Gafter. Un bébé «surprise», nous confie-t-elle, mais qui fait la plus grande joie du couple qui vient d’emménager dans une maison avec jardin en dehors de la frénésie de la Cité des Anges. «It is a girl!» avait-elle annoncé il y a quelques semaines sur son compte Instagram. Aujourd’hui, à huit mois de grossesse, Alizée Gaillard présente un joli ventre qui cache une petite fille, dont le prénom sera choisi au moment de leur rencontre en décembre. En attendant, la Valaisanne pose pour une série de clichés qui veut souligner les côtés glamour et «dur à cuir» des mamans. Elle nous répond sans tabou à propos des transformations dans sa vie: avoir un enfant avec le Covid-19, son futur rôle de «working mom», les changements d’un corps taille 36, mais aussi le climat aux USA à la veille d’élections controversées.

- Avec ton partenaire, vous avez conçu votre bébé pendant le confinement. Est-ce que cette grossesse était planifiée?
- Alizée Gaillard: On avait prévu notre premier enfant en 2021 mais c’est arrivé plus tôt. Lorsqu’on s’est rencontrés avec Jorge il y a un an et demi, on a directement abordé la question. J’ai toujours voulu être mère et comme on a tous les deux 35 ans, il n’y avait plus de temps à perdre. Pour nettoyer nos organismes pendant la quarantaine, on a commencé à suivre une alimentation détox prodiguée par un spécialiste en médecine chinoise. Au menu: pas de sucre, pas de caféine, pas d’alcool, pas de produits laitiers, pas de gluten et pas d’œufs. Je crois que ce programme a boosté notre reproductivité car on faisait encore attention. Et voilà, petite surprise!

- Tu as appris la nouvelle fin avril. Comment as-tu compris que tu étais enceinte?

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Dans une atmosphère traditionnellement «girly» aux teintes rosées, Alizée Gaillard célèbre la future naissance de sa fille en décembre prochain. Oxana Alex

- A la base, je suis plutôt frileuse et là j’avais des bouffées de chaleur toute la nuit… Mais je sentais que ce n’était pas le coronavirus! L’aversion aux odeurs m’a mis la puce à l’oreille. Je peux vous dire que j’ai galéré le premier trimestre. J’étais clouée au lit pendant un mois avec des nausées.

- Sur les photos, on découvre une femme épanouie à huit mois de grossesse. Es-tu anxieuse d’être à risque face au Covid-19?
- Je fais attention mais je ne veux pas tomber dans la paranoïa. Vous avez vu ces gens qui font de la course à pied masqués dans la nature? Ça, je ne comprends pas! Il faut continuer de faire travailler son système immunitaire.

- Du sport, tu en fais toujours beaucoup?
- Non, je ne fais plus rien car je suis très vite essoufflée. Je reste active en marchant une heure par jour. N’imaginez pas que je suis une de ces futures mamans ultra-énergiques qui enchaînent le yoga, la grimpe et le surf! J’ai déjà de la peine à tenir mon programme de stretching matinal.

- Etant mannequin, comment tu perçois ton corps qui change au fil des mois?

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Alizée et son compagnon Jorge. Instagram

- Mon corps fait ce qu’il est supposé faire. Je ne vais pas me focaliser sur l’apparence. Ma silhouette filiforme évolue. Je me découvre plus voluptueuse, avec de la poitrine, c’est assez dingue! Jorge m’a d’ailleurs demandé de ne pas perdre ces kilos après la naissance.

- La Suisse vient d’approuver un congé paternité de deux semaines. Comment comptes-tu t’organiser après l’accouchement?
- Jorge travaille dans l’immobilier et il possède sa société de social media marketing. Il doit bosser mais il est flexible. Je sais que je pourrai compter sur lui. Je lui ai aussi imposé de prendre deux semaines pour m’aider dès le jour J. Sa maman et sa sœur nous donneront en parallèle un coup de main. J’aurais bien aimé que mes proches me rejoignent depuis le Valais mais les frontières sont encore fermées.

- Tu projettes déjà ton retour à la vie professionnelle?
- Ce que je vis est tellement précieux que je n’ai pas envie de me stresser à retourner au job. Et de me battre pour retrouver la ligne. Ce qui compte, c’est que l’on trouve un équilibre familial d’abord!

- Mais tu reprendras ta carrière de top model et d’actrice?
- Of course, je serai une working mom! Ce sera difficile de jongler avec les plannings des tournages et des shootings mais d’autres l’ont fait avant moi.

- Réussir dans le milieu du septième art était déjà très difficile avant la crise. Et maintenant Hollywood est aux abois. Quelles sont tes perspectives?
- En arrivant à Los Angeles en 2013, je m’étais donné cinq ans pour percer mais c’était irréaliste. Il m’a fallu tout ce temps pour comprendre le réseau et connaître les directeurs de casting. En 2020, je m’étais préparée mentalement pour partir sur de bonnes bases et bam, le virus a débarqué! Personnellement, je n’ai pas eu de gros projets annulés mais je sais que les contrats ne vont pas pleuvoir de sitôt vu que tout est encore gelé.

- C’est pour ça que tu te consacres plutôt à ton futur projet de coach de «supermodel»?
- Depuis longtemps, je chaperonne des filles au potentiel de fou en leur apprenant à défiler, à connaître les secrets de l’industrie de la mode. Je les guide comme j’aurais souhaité l’être quand j’ai débuté à 16 ans. Portée par mon expérience de quinze ans dans le circuit, je vais donc proposer des cours en ligne. Le but, c’est de lancer la plateforme avant la naissance de ma fille!

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Pour contraster avec le romantisme des photos de maternité aux couleurs pastel, le mannequin a posé en jean troué et veston en cuir pour affirmer le côté «dur à cuir» des mamans. Oxana Alex

- En parlant d’échanges numériques, tu avais mis sur pause ta présence sur les réseaux sociaux pendant les trois premiers mois de ta grossesse. Pourquoi?
- J’ai fait un break car tout ce qui s’est passé pendant la quarantaine m’angoissait. Que ce soit les news du Covid-19 ou les violences à l’encontre des citoyens afro-descendants comme George Floyd, je me sentais très fragile et agressée. Regarder mon téléphone me retournait l’estomac.

- Tu mentionnes le drame de George Floyd, qui a relancé le mouvement Black Lives Matter. En tant que femme métissée – tu es Haïtienne du côté de ton père – comment vois-tu l’avenir pour ta fille?
- Il faut libérer la parole. Moi, je suis «sortie» blanche mais j’aurais pu être basanée. J’aurais affronté tellement plus de préjugés et d’injustices. Je souhaite que ma fille grandisse dans un monde où le racisme n’existe plus. Rappelons qu’il n’est pas inné chez les enfants mais que la société l’enseigne. A mon échelle, j’ai commandé pour ma baby shower des livres inclusifs avec des dessins qui représentent toutes les couleurs de peau pour qu’elle grandisse en voyant la richesse des ethnies!

>> Lire le portrait de l'Haïtienne d'origine Licia Chery, «une exception sur la RTS»

- Quel est ton avis à propos des Momstagrameuses (pour «mom» et «instagrameuses») qui partagent les clichés de leurs nouveau-nés?
- Pour le moment, on a choisi de ne pas publier de photos de notre futur bébé pour éviter la surexposition enfantine. Après, il se peut qu’on craque car on trouvera sa frimousse trop mignonne à croquer!

- Tu as grandi dans les montagnes valaisannes, à Euseigne. As-tu envisagé de rentrer définitivement pour que ta fille profite aussi de ce cadre idyllique?
- Carrément! Mais je me dis qu’on va lui offrir un mode de vie trépidant. Le côté cosmopolite de L.A., les plages paradisiaques avec la famille hispanique de Jorge qui vit entre l’Equateur et les Bahamas et la montagne en Valais! Elle sera trilingue, avec le français, l’anglais et l’espagnol. C’est une richesse de pouvoir apporter tout cela à un enfant.

- Le Vieux-Pays ne te manque pas plus que ça?

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Avec la grossesse, «mon corps fait ce qu’il est supposé faire. Je ne vais pas me focaliser sur l’apparence. Ma silhouette filiforme évolue», dit Alizée Gaillard. Oxana Alex

- Ça fait deux ans que je ne suis pas rentrée en Suisse, ça me démange de retrouver mon canton! D’habitude, je reviens deux fois par an. Mais l’année passée, je suis allée chez mon copain pour Noël et le confinement a mis à mal mes plans de voyage. Je trouve surtout triste de ne pas pouvoir partager en live toutes les joies de ma grossesse avec ma famille.

- Un mariage dans les Alpes serait une belle occasion de revenir ici tous les trois, non?
- C’est drôle car même si je suis déjà divorcée, je crois toujours à cette union. Jorge est catholique, alors pour lui, c’est très important, tout comme le baptême. On se mariera mais il y a d’autres priorités. Comme se dépêcher de faire un petit frère ou une petite sœur… tant qu’on est dans les Pampers!

- On peut dire que ta fille verra le jour dans une Amérique chaotique, après une élection sous tension. Tu observes tout cela comment?
- J’ai vraiment l’impression de regarder une mauvaise téléréalité. Le débat où Joe Biden était continuellement coupé par Trump, c’était insupportable! Si je pouvais voter, je serais démocrate mais au final, il ne m’inspire pas plus que Trump. J’espère qu’une Michelle Obama sera présidente quand ma fille ira à l’école (sourire).


Par Jade Albasini publié le 16 octobre 2020 - 14:52, modifié 18 janvier 2021 - 21:15