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Six concurrents Romands aux SwissSkills 2018

Ils seront à Berne la semaine prochaine parmi 900 autres jeunes professionnels à vouloir décrocher l’or, synonyme de qualification aux Championnats du monde en Russie l’année prochaine. Portrait express de ces six apprentis ou jeunes diplômés.

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Delphine Rossetti GE. Cuisinière CFC. 21 ans. Employeur: CFP SHR à Genève Didier Martenet/L'illustré
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Delphine Rossetti GE. Cuisinière CFC. 21 ans. Employeur: CFP SHR à Genève Didier Martenet/L'illustré

Sa situation actuelle
«Je viens de terminer mon apprentissage au Centre de formation professionnelle de Genève, où un restaurant d’application a été ouvert par les professeurs. Ce restaurant est classique, c’est-à-dire avec de vrais clients, tous les midis de la semaine. Et dès fin septembre, je travaillerai chez Didier de Courten. Je suis bien sûr enchantée d’entrer dans une brigade aussi prestigieuse. Et j’ai été membre de l’équipe suisse junior de cuisine et ai participé à six concours.»

Pourquoi avoir choisi ce métier?
«Je le dois à mon père, qui m’avait suggéré de faire un stage en pâtisserie alors que je ne savais pas quoi choisir après mon diplôme de culture générale. Je faisais en effet souvent de la pâtisserie à la maison. J’ai fait ce stage et ça a été un coup de foudre pour les métiers de la cuisine. Mais je crois aussi que j’ai ça dans le sang: mon grand-père était cuisinier et m’emmenait souvent dans son restaurant.»

Son plaisir à pratiquer ce métier
«Le plaisir, c’est de faire plaisir aux gens. C’est pratiquer un art certes éphémère mais qui laisse de beaux souvenirs gustatifs et visuels.»

Son avenir professionnel
«J’ai beaucoup d’ambition à moyen terme. Peut-être un peu trop: je veux ouvrir mon propre restaurant et obtenir des étoiles!»

Pourquoi participer aux SwissSkills 2018 et avec quelle ambition?
«Parce que c’était logique pour moi, après avoir déjà participé à d’autres concours. J’y vais pour gagner afin de participer aux Mondiaux en Russie en 2019. Cela dit, je serai déjà contente d’accéder à la finale.»


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  Didier Martenet/L'illustré

Robin Maeder
NE, constructeur de bateaux CFC, 21 ans
Employeur: chantier naval Scheurer Bootswerft à Nidau (BE)

Sa situation actuelle
«Mon métier consiste à réparer, entretenir et rénover des bateaux. Je suis employé dans un chantier naval à Nidau depuis une année, après mon CFC. J’ai appris le suisse-allemand sur place. Je construis des catamarans de sport en carbone, des Classes A.»

Pourquoi avoir choisi ce métier?
«Parce que je fais de la voile et de la régate depuis que j’ai 7 ans.»

Son plaisir à pratiquer ce métier
«Construire un bateau performant de A à Z, le voir naviguer et l’entretenir. Ces bateaux de course demandent une précision au millimètre et au gramme près. Ce sont des bateaux extrêmement légers, 75 kilos tout compris, et qui exigent donc une qualité de construction sans concession.»

Son avenir professionnel
«Devenir régatier professionnel. J’ai terminé premier junior européen, justement sur le type de bateau que je construis. Mais je sais bien que les places sont très chères…»


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  Didier Martenet/L'illustré

Besian Toqani
VD, vitrier CFC en 2014, 23 ans
Employeur: Toqani SA

Sa situation actuelle
«Je suis un jeune entrepreneur à Lausanne. Dès mon enfance, je rêvais d’être entrepreneur. J’ai fini meilleur apprenti de Suisse romande avec de super résultats. J’ai été chef d’atelier chez mon ancien employeur, puis je me suis mis à mon compte.»

Pourquoi avoir choisi ce métier?
«C’est un métier propre, très technique, qui demande de la précision et d’être bon en maths. J’avais cinq contrats d’apprentissage, mais c’est le stage de vitrier qui m’avait le plus plu. C’est même une passion.»

Son plaisir à pratiquer ce métier
«La vitrerie, c’est partir de rien et créer un concept selon les désirs du client. C’est assez artistique en fait.»

Son avenir professionnel
«Faire un brevet fédéral de contremaître et éventuellement donner des cours au Centre d’enseignement professionnel de Marcelin, où j’ai fait ma formation, car j’ai tellement de bons souvenirs de mes professeurs, messieurs Gualino et Wirz. Ils sont des sources d’inspiration.»


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  Didier Martenet/L'illustré

Marina Pantazis
BE, apprentie médiamaticienne de quatrième année, 23 ans
Entreprise formatrice: Emblematik à Marly (FR)

Médiamaticienne, c’est quoi?
«Faire de la communication sur internet et sur le print: logos, sites web, réseaux sociaux, livres, brochures, radio, journaux… Cela demande beaucoup de connaissances: design, programmation de sites, marketing, gestion d’entreprise et de projet…»

Pourquoi avoir choisi ce métier?
«J’ai commencé l’université en géosciences et en environnement après ma maturité. Mais cela ne correspondait pas à ma façon d’apprendre. J’ai commencé un apprentissage à Zurich d’interactive media designer. «L’entreprise a connu des difficultés financières. J’ai dû trouver une place d’apprentissage alternative. Or ce pas vers la médiamatique est un coup de cœur.»

Son avenir professionnel
«J’aimerais engranger de l’expérience à l’étranger.»

Pourquoi participer aux SwissSkills 2018 et avec quelle ambition?
«J’ai très envie de comparer mes compétences à celles de médiamaticiens de tout le pays.»


 

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  Didier Martenet/L'illustré

Maxime Bagnoud
VS, caviste CFC, 18 ans
Entreprise formatrice: Jean-René Germanier SA

Son métier et sa situation actuelle
«Il consiste à transformer le raisin en vin. Après avoir fait mon CFC, je travaille sur un domaine de Chamoson pour avoir une vue complète du monde du vin, savoir d’où vient le raisin et connaître les travaux de la vigne.»

Pourquoi avoir choisi ce métier?
«Mon père est ingénieur œnologue. Il a une cave et une œnothèque. J’ai toujours été en contact avec le monde du vin.»

Son plaisir à pratiquer ce métier
«C’est un métier peu connu, un peu mystérieux, donc agréable à faire découvrir. On aide le public à mieux comprendre et apprécier le vin.»

Son avenir professionnel
«Je me vois dans une cave, à faire du vin. J’aimerais aussi avoir un peu de vignes pour les travailler moi-même. Mais c’est surtout élever du vin, l’affiner, créer des choses nouvelles qui me motive. C’est une activité à la fois traditionnelle et en mutation permanente, donc captivante.»

Pourquoi participer à SwissSkills 2018 et avec quelle ambition?
«Mon père m’a conseillé de faire ces concours et j’ai été sélectionné grâce au fait que j’ai été désigné meilleur apprenti. C’est l’occasion de rencontrer des camarades de toute la Suisse et de se mesurer à eux dans différentes épreuves, comme le réglage d’une machine de mise en bouteilles, la dégustation, la reconnaissance des cépages ou encore des maladies de la vigne. Je compte donner le maximum.»


 

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  Didier Martenet/L'illustré

Sandra Duding
FR, logisticienne CFC, 24 ans
Base logistique de l’armée

Son métier et sa situation actuelle
«Logisticienne consiste à gérer les stocks. Je suis toute jeune employée, car je viens de finir mon apprentissage de trois ans. J’avais fait deux ans d’apprentissage de vendeuse avant de réaliser que ce n’était pas ce que je voulais. Mais cette première expérience m’a été utile.»

Pourquoi avoir choisi ce métier?
«Parce que j’ai fait l’école de recrue dans la logistique et j’ai pu vérifier que ce métier me convenait parfaitement.»

Son plaisir au travail
«C’est gratifiant de savoir que, grâce à nous, la troupe peut fonctionner et avancer.»

Son avenir professionnel
«J’ai bien l’intention de monter en flèche. Je ne veux pas rester simple logisticienne CFC. Je vise le brevet, puis éventuellement la maîtrise et monter au niveau interne dans mon travail.»

Pourquoi participer aux SwissSkills?
«Vu mes bonnes notes, on m’a proposé d’y participer. Je vise au minimum une place sur le podium.»


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Par Clot Philippe publié le 5 septembre 2018 - 08:53, modifié 18 janvier 2021 - 21:00